En 2019 , nous avions profondément réformé le régime français de l’assurance chômage, mais la crise sanitaire a empêché les nouvelles mesures de s’appliquer avant fin 2021 et les nouvelles règles n’ont donc pas encore produit leurs effets.
Mercredi soir, nous avons voté un projet de loi permettant de prolonger ces nouvelles règles jusqu’à fin 2023 afin de constater les effets de la réforme hors crise sanitaire.
Par le vote de ce texte, nous poursuivons ainsi un principe socle auquel nous sommes très attachés : que nul ne puisse gagner davantage au chômage qu’en travaillant.
C’était une attente forte des françaises et des français en 2019, elle l’est tout autant à ce jour et j’ai pu le vérifier à de nombreuses reprises lors de la dernière campagne électorale.
Nous avons aussi dans ce texte adapté les nouvelles règles pour qu’elles deviennent plus réactives à la conjoncture économique c’est-à-dire qu’elles soient plus protectrices quand l’activité est plus faible et plus incitatives au retour à l’emploi quand elle s’accélère.
Le projet de loi réforme aussi la VAE Valorisation des acquis de l’expérience pour la rendre plus attractive et plus accessible.
L’objectif est de parvenir à initier 100 000 parcours de VAE chaque année d’ici la fin du quinquennat, ce qui participera à la poursuite de notre objectif d’atteinte du plein emploi en 2027.
Nos objectifs en matière d’emploi sont ambitieux mais nécessaires : le pays en a besoin et les français sont en attente.
La proposition de loi sera à nouveau examinée par notre assemblée à son retour du Sénat, je suis satisfaite qu’elle été présentée dès la réouverture de notre session parlementaire. Nous n’avons pas de temps à perdre.