Une rentrée endeuillée, masquée et confinée

Rentrée endeuillée, rentrée masquée, rentrée confinée.

Ce matin, dans tous les établissements scolaires de France, un hommage a été rendu à Samuel Paty sauvagement assassiné par un extrémiste islamiste à la veille des vacances de la Toussaint.

Il avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves en cours d’instruction civique, il a été décapité.

C’est un coup d’une rare violence qui est porté à notre à notre République, à nos valeurs, au premier rang desquelles, notre Liberté.

Jamais en France nous ne l’accepterons, car nous perdrions notre identité.

Ce matin, après avoir respecté une minute de silence, les élèves de France ont écouté la lecture de la lettre de Jean Jaurès aux instituteurs, dans laquelle il met en avant le rôle primordial des enseignants dans la formation d’un citoyen éclairé dans une démocratie libre.

Comme toutes les françaises et français, les écoliers de plus de 6 ans seront masqués car notre pays est à nouveau confiné depuis le 30 octobre dernier. Ce confinement est différent du premier, car aller à l’école et travailler (dans certains cas) est permis.

Il plonge néanmoins certains dans de grandes angoisses : les entreprises, les bars et restaurants, les artisans, la culture, le tourisme… difficile de ne pas partager leurs peurs, elles sont tellement légitimes.

Face à cette situation, l’État met en œuvre des moyens considérables, et recherche, dans la concertation, des adaptations possibles.

Je comprends le désespoir dans lequel nous plonge ce reconfinement. Mais nous n’avons pas le choix. C’est le seul moyen de casser les chaînes de transmission du virus. D’ici une dizaine de jours, nos hôpitaux seront saturés. Faire baisser le nombre de personnes contaminées est notre enjeu collectif pour les prochains jours.

2020 restera bien tristement dans toutes les mémoires.

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