Depuis plusieurs années, les établissements scolaires sont les cibles de menaces, de violences, de troubles, et parfois aussi d’actes terroristes. Nous en avons malheureusement encore des exemples en tête.
La semaine passée, ce sont plusieurs dizaines d’élèves qui ont été visés. Ces actes font l’objet d’une enquête pour retrouver leurs auteurs.
C’est pourquoi le Premier ministre a tenu à accentuer la sécurisation des établissements scolaires au travers de multiples mesures impliquant, outre le ministère de l’Education nationale, les ministères de la Justice, de la Ville et de la Citoyenneté.
Après l’attaque terroriste d’Arras, au mois d’octobre dernier, le Gouvernement avait lancé un audit pour identifier les établissements scolaires pour lesquels un besoin de renforcement des mécanismes de sécurisation interne, des dispositifs d’alerte étaient les plus importants.
Cet audit, qui a été réalisé à la fin de l’année dernière a permis d’identifier 500 établissements scolaires pour lesquels un renforcement des dispositifs d’alerte et de sécurisation étaient nécessaires.
Sur ces 500 établissements, 150 établissements ont d’ores et déjà vu leur sécurité renforcée. L’action de sécurisation des 350 établissements restant sera engagée dans les prochaines semaines.
Cette sécurisation passe par ailleurs par un les plans de formation de nos personnels face à ces situations. Le ministère de l’Education nationale a d’ores et déjà engagé ces formations, en particulier vis-à-vis des directeurs d’établissements qui mènent des exercices avec leurs collègues et les élèves.
Plus largement, la sécurité des établissements passe par la sécurisation de leurs abords. C’est pourquoi le Premier ministre l’a dit de manière très claire : il faut nettoyer ces trottoirs aux abords des établissements scolaires et faire en sorte qu’on ne puisse pas avoir ces situations de gangs, de deal aux abords de nos établissements scolaires.
Il a par ailleurs demandé à la ministre de l’Éducation nationale, au ministre de l’Intérieur et au garde des Sceaux de recevoir le 4 avril prochain l’ensemble des préfets, des recteurs d’académie et des procureurs généraux pour lancer une mobilisation qui se traduira au niveau départemental avec des états-majors départementaux associant les services des trois ministères pour identifier les établissements les plus à risque.
L’objectif est d’apporter une réponse pour chacun de ces établissements.
Devant la pression que font subir ces menaces, la sécurisation écoles est une priorité et nous en avons pris pleinement la mesure.