Le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, étaient la semaine dernière en déplacement à Angoulême, pour présenter l’investissement régional du Ségur de la Santé en Nouvelle-Aquitaine.
En mars 2021, ils annonçaient le plan de 19 milliards d’euros d’investissement du Ségur de la santé. Sept mois après cette annonce, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a élaboré sa stratégie régionale des investissements en santé pour la période 2021-2030.
Sur ma circonscription, la clinique Belharra de Bayonne va ainsi recevoir une aide de 460 300 euros au titre de « Investir au quotidien ». L’établissement va pouvoir renouveler du matériel visant tout à la fois à améliorer la qualité et la sécurité des prises en charge, le confort des patients et les conditions de travail des personnels : achat d’une table opératoire, d’un laveur désinfecteur aux dernières normes, renouvellement des lits électriques, matelas, fauteuils, achat de brancards et tensiomètres, renouvellement des endoscopes.
De même, le centre hospitalier de la côte basque sera aidé pour la restructuration de la maternité, la création d’un nouveau bloc opératoire de cardiologie pour le compte du GCS Centre de cardiologie du Pays Basque, ou encore la restructuration des services des urgences.
L’action du Gouvernement, dans le cadre du Ségur de la Santé, a été guidée par deux principes : la concertation des acteurs locaux, et la rapidité de mise en œuvre des projets.
En tout, près de d’1,3 milliard d’euros d’investissements vont être mobilisés pour 156 établissements :
- 1,183 milliard d’euros pour les hôpitaux ;
- 108 millions d’euros pour les EHPAD et les établissements médico-sociaux.
La priorité a été donnée à des projets répondant aux besoins de santé identifiés par les acteurs locaux. Par exemple, le CHU de Bordeaux, qui accueille un million de patients par an et constitue le premier employeur de Nouvelle-Aquitaine, bénéficiera de 326 millions d’euros de subvention, dont 290 millions au titre des projets structurants. En Nouvelle-Aquitaine, des priorités régionales ont par ailleurs été observées : les enjeux liés à l’obstétrique, la périnatalité, la pédiatrie et l’accompagnement des enfants en situation de handicap.
La marque du Ségur est de changer de méthode, changer de vitesse, faire confiance aux acteurs, donner des marges de manœuvre, et privilégier la discussion pour définir les réponses les plus adaptées aux besoins des territoires.
Par cette méthode de travail inédite, le Ségur de la santé garantira partout l’accès aux soins et modernisa notre offre de soins en Nouvelle-Aquitaine comme partout sur le territoire.