Sécurité routière

Un seul objectif, sauver des vies

 

Après des années de baisse, les chiffres de la mortalité routière sont repartis à la hausse depuis 3 ans.

Chaque année, la route fait plus de 3 000 morts et plus de 70 000 blessés.

Nous savons que la vitesse est la première cause des accidents corporels, elle est responsable de 32 % des décès (environ 1 000 morts par an) sur nos routes.

En 2017, 55 % des décès sont survenus sur des artères « bidirectionnelles sans séparateur central ». La priorité absolue pour renforcer la sécurité routière est donc d’agir sur ces routes.

 

Nous ne pouvons nous résoudre à laisser le taux de mortalité augmenter sans essayer de trouver une solution.

C’est pour cette raison que le Gouvernement a décidé de réduire la vitesse maximale autorisée de 90 à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire à double sens et sans séparateur central. Cette mesure, édictée par voir réglementaire, est entrée en application depuis le 1er juillet 2018.

 

Cette nouvelle règle devrait permettre, selon les études produites par le Gouvernement, de sauver entre 350 et 400 vies par an, soit une vie par jour. Passer de 90 à 80 km/h, c’est seulement 2 minutes supplémentaires sur un trajet de 20 km. Mais c’est une distance de freinage diminuée de 13 mètres.

 

La mesure sera évaluée dans deux ans, soit au 1er juillet 2020 et, au vu des résultats, le Gouvernement prendra ses responsabilités.

 

Cette réglementation n’a pas pour objectif de permettre à l’État de s’enrichir. Comme l’a expliqué récemment Édouard Philippe, dans une interview accordée à RTL en date du 2 juillet 2018, le produit des amendes pour excès de vitesse sur le réseau secondaire ne viendra pas alimenter le budget de l’État, mais celui des établissements de prise en charge des accidentés de la route, qui sera créé en 2019.

 

 

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