Réduire nos émissions de CO2 : ma question au Président de l’ADEME

Mercredi dernier, je suis intervenue en Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, dans le cadre de la présentation de l’étude « Transition(s) 2050 – Choisir maintenant, Agir pour le climat » par M. Arnaud Leroy, président du conseil d’administration, et par M. David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’expertise et des programmes de l’Agence de la transition écologique (ADEME).

Notre groupe a, tout au long de la présente mandature, veiller à proposer et voter des dispositions ayant pour objectif de réduire, autant que possible, notre emprunte carbone de manière durable. Cependant, malgré tous les efforts déployés, la trajectoire actuelle de réduction de nos émissions de CO2 n’est pas encore à la hauteur de nos engagements….

Si nous avons pu constater une baisse sans précédent de nos émissions carbone lors du premier confinement, celle-ci n’a été que temporaire, et les chiffres sont rapidement revenus à leur niveau d’avant confinement.

Ma question concernait ainsi nos émissions de CO2 et nos moyens pour acter une baisse conséquente de ces dernières. J’interrogeais M. Leroy sur le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières présenté par l’Europe l’été dernier et sur la nature des conclusions que l’agence a pu en tirer.

Dans les scenarii présentés dans son étude, le sujet de la taxe carbone est abordé, mais peu approfondi. Pourtant, il est de notoriété publique que la taxonomie verte contribue à la croissance des secteurs à faibles émissions et à la décarbonation des secteurs à fortes émissions carbone. Et tous les experts s’accordent à dire que la mise en place d’une taxe carbone stable et s’inscrivant dans le temps long favoriserait le respect de la trajectoire de neutralité carbone que nous nous sommes fixée.

L’augmentation progressive de la composante carbone de la TICPE en 2018 a été l’une des principales causes de la crise sociale qu’a connu notre pays à l’automne 2018, et le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, présenté par l’Europe l’été dernier, fait l’objet de vives critiques de la part des pays émergeants qui qualifient la mesure de « protectionniste et discriminatoire ». C’est pourquoi j’ai interrogé cet expert sur ce sujet.

Retrouvez la vidéo de mon intervention et la réponse de M. Leroy ici. 

 

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