Dimanche Emanuel Macron a été réélu Président de la République Française. Je lui adresse toutes mes félicitations et me réjouis de sa réélection.
Dans les 58 % réalisés par le candidat Emmanuel Macron il y a une grande partie de votes d’adhésion dont je fais partie. J’ai défendu son programme pendant la campagne électorale convaincue que c’est celui dont la France a besoin. Mais il y a aussi dans ce résultat une partie importante de voix dont l’unique intention était de faire barrage à l’extrême droite. Il y a enfin un nombre extrêmement important de nos compatriotes qui soit ne sont pas allés voter, soit ont choisi de voter nul ou blanc.
Pourtant, dimanche soir, Emmanuel Macron est devenu le Président de toutes ces Françaises et de tous ces Français.
De cette élection naissent plusieurs exigences.
Plus que jamais, la politique qui sera menée dans les 5 prochaines années dans notre pays ne devra pas être celle d’un camp mais elle devra tenir compte à chaque instant et en toutes circonstances des attentes et des revendications des citoyens.
Les responsables politiques et les élus de terrain que nous sommes devront aussi impérativement se soucier du visage politique de la France à la fin de ce quinquennat. Le danger est selon moi de laisser dans notre pays durablement s’installer les 3 blocs qui ont émergé au soir du premier tour. Le bloc de la majorité présidentielle, un bloc d’extrême droite et un bloc d’extrême gauche.
Pour y parvenir et redonner de la confiance et de l’espoir aux Françaises et aux Français, changer de méthode dans la gestion du pays est la première des exigences. Dialogue en continu, co-construction des objectifs et des méthodes, imprégner les territoires des débats nationaux et pratiquer à leur encontre une écoute active doivent être mis en place dès les prochains mois.
C’est un enjeu considérable pour les 5 prochaines années, nous devons le porter avec détermination aux côtés du Président de la République et pour la France.