« Qu’il retourne en Afrique »

C’est par ces mots que nous avons clôturé la séance des questions au gouvernement de jeudi dernier. Cette phrase d’une violence inouïe a franchi une limite que la liberté d’expression ne saurait tolérer.

L’hémicycle est un lieu de débat, d’affrontement politique, d’expression de la Démocratie Française, mais jeudi dernier, il est devenu un lieu où le racisme s’est exprimé par la voix d’un Député du Rassemblement National.

Que ces mots aient été prononcés à l’encontre du Député qui s’exprimait ou des personnes se trouvant à bord de l’Océan Viking, ils sont tout aussi graves ; ils expriment la haine, le rejet de l’autre. Cela me révolte.

La plus haute sanction prévue par notre règlement intérieur a été prononcée mais elle n’effacera jamais ces paroles qui n’auraient pas dû être proférées sur nos bancs.  

La composition de notre hémicycle a été voulue ainsi par les françaises et les français, respectons leurs choix, retrouvons de la dignité dans nos échanges et ne laissons jamais le racisme entacher nos débats.

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