Publication du rapport du GIEC

Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le second volume de son 6ème rapport d’évaluation, intitulé « Changement climatique : impacts, adaptation et vulnérabilité ». Le rapport présente ainsi les impacts et risques à court, moyen et long termes en fonction des niveaux de réchauffement, ainsi que les moyens de s’y adapter.

Le rapport du GIEC est inquiétant : les événements climatiques extrêmes (vagues de chaleur, fortes précipitations, inondations, cyclones tropicaux intenses, sécheresses, incendies), effets du changement climatique causés par l’homme, ont déjà des impacts importants sur les populations, les écosystèmes et les infrastructures.

Les conséquences sur l’accès à l’eau et la sécurité alimentaire, la santé, le fonctionnement des économies et la biodiversité sont très graves.

Les risques s’aggraveront avec l’augmentation du réchauffement climatique, dans toutes les régions du monde. Le rapport souligne qu’au-delà de 1,5°C de réchauffement, le changement climatique aura des impacts irréversibles, notamment sur la biodiversité. Pour le GIEC, des solutions d’adaptation existent mais elles nécessitent une transformation systémique.

Ce constat, nous l’avions formulé dès 2017. Il conforte notre détermination pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, notamment grâce à la loi Climat et résilience et aux nombreuses activités polluantes auxquelles nous avons mis fin (fermeture des centrales à charbon, décarbonation de l’industrie dans le cadre de France Relance, rénovation des logements et conversion du parc automobile. Il souligne aussi l’importance de nous préparer aux impacts inéluctables du changement climatique, ce que nous faisons avec le deuxième plan national d’adaptation au changement climatique.

Enfin, ce rapport conforte rôle moteur de la France et de l’Union européenne pour atteindre les objectifs climatiques avec le paquet Fit For 55, tout en aidant les pays les plus vulnérables à faire face aux effets du changement climatique. Le Président de la République s’est engagé à porter la finance climat de la France en faveur des pays en développement à 6 milliards d’euros par an, de 2021 à 2025, dont un tiers pour l’adaptation. 

 

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