Madame, Monsieur,
Avec les crises successives, internationales en particulier, que nous connaissons depuis plusieurs années, le gouvernement et la majorité ont conjointement unis leurs efforts pour trouver les mesures les plus justes afin de préserver le pouvoir d’achat des français.
Ces crises touchent beaucoup de secteurs, à commencer par celui de l’énergie. Nous avons déployé plusieurs aides pour que l’impact de l’inflation soit la plus mesurée possible et nous pouvons constater leur effet puisque la France est le pays européen qui a connu l’inflation la moins forte.
Malheureusement, la crise ukrainienne qui a des répercutions sur les prix de l’énergie et sur les matières premières agricoles va durer dans le temps et nous voyons tous les jours l’augmentation des tarifs dans le secteur de l’alimentaire.
Grâce à la solidarité européenne et aux politiques menées sur le continent pour réduire notre dépendance, nous observons que les prix commencent à se stabiliser. Il faudra que cela se concrétise rapidement pour le consommateur.
Cela impose notamment que les négociations commerciales puissent démarrer en avance pour que les supermarchés répercutent les prix dès la rentrée.
Fidèles à notre engagement d’aider les français dans leur quotidien, le gouvernement s’est engagé à discuter des négociations commerciales entre industriels et distributeurs.
Les résultats sont là puisque ce texte a pu être discuté rapidement et qu’il impose que les négociations se terminent au plus tard au 15 janvier 2024 pour les PME et au 31 janvier pour les grands industriels. Si ces dates venaient à ne pas être respectées, les entreprises encourraient alors d’importantes amendes, de l’ordre de 5 millions d’euros.
Ces mesures doivent permettre d’engager sans tarder la baisse des prix des denrées alimentaires qui a déjà commencé à diminuer selon l’indice FAO puisqu’il mesure un repli de 10,9% des prix sur un an.
Le Parlement exercera ainsi son rôle de contrôle et pourra juger sur pièce des avancées sur ce sujet dès la rentrée 2024. Nous y serons très attentifs et pourrons aller plus loin si cela s’imposait comme nous l’avons fait récemment encore en prolongeant la dérogation en vigueur concernant l’usage des titres-restaurant, qui est une nouvelle mesure forte de soutien du pouvoir d’achat, concrète et immédiate.
En confiance,