L’élevage constitue un élément essentiel de l’écosystème agricole et un fort élément identitaire de nos campagnes, c’est pourquoi il est essentiel de le protéger et le promouvoir.
En ce sens, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a présenté le plan gouvernemental de reconquête de notre souveraineté sur l’élevage conformément aux engagements pris par le gouvernement en février dernier.
L’élevage doit être préservé pour les bienfaits qu’il apporte à nos territoires et à notre économie.
Annoncé en octobre dernier lors du 32ème Sommet de l’élevage, l’ambition de ce plan est claire : nous devons produire ce que nous consommons.
Cela répond à un enjeu de souveraineté car la France doit être en capacité d’approvisionner sa population en denrées alimentaires issues d’animaux élevés sur le sol français.
Ce plan répond aussi à un enjeu environnemental car ce rééquilibrage de la filière actuellement en déficit contribuera à réduire nos importations en provenance de pays qui ne respectent pas nos normes. C’est là un objectif prioritaire.
Pour y parvenir, cinq axes prioritaires ont été identifiés :
- Identifier les principaux enjeux par filière pour orienter les politiques publiques en cohérence ;
- Objectiver et promouvoir les apports de l’élevage pour rendre attractif ce métier ;
- Améliorer le revenu des éleveurs en renforçant notamment la compétitivité des filières d’élevage ;
- Assurer le renouvellement des générations ;
- Replacer l’élevage au cœur de la transition écologique pour accroître la contribution des filières d’élevage à la décarbonation et améliorer leur résilience.
Le gouvernement accélère la mise en œuvre des mesures pour que les éleveurs en constatent rapidement les effets avec par exemple un avantage fiscal et social de 150 millions d’euros pour la filière bovine, la publication du décret protégeant les dénominations utilisées pour désigner les denrées alimentaires d’origine animale, l’obligation pour les restaurants collectifs d’intégrer dans leurs menus 100% de produits durables et de qualité dans les familles « viandes » et « poissons », l’octroi de 400 millions d’euros de prêts garantis accessibles pour le secteur de l’élevage ou encore l’allocation de 30 millions d’euros par an pour soutenir l’investissement en agroéquipements contribuant à réduire significativement les gaz à effet de serre.