Projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire

Après d’intenses débats ces derniers jours, nous avons définitivement adopté le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire.

En France, le variant delta se déploie très rapidement. Le nombre de cas quotidiens augmente depuis le début du mois de juillet, en suivant une courbe désormais exponentielle (plus de 4 800).

Le taux d’incidence a lui triplé en deux semaines, passant de 18,7 cas pour 100 000 habitants le 26 juin à 58,5 cas pour 100 000 au 14 juillet. Le nombre de reproduction effectif national (nombre moyen de personnes infectées par un cas positif) est passé de 0,65 à 1,5 en 2 semaines, signe d’une progression très rapide de l’épidémie sur tout le territoire.

Enfin, depuis quelques jours, les hôpitaux commencent à être impactés.

Dans ce contexte, il convient de mobiliser la vaccination de manière encore plus affirmée pour tous les Français, et notamment pour les personnes amenées à accompagner au quotidien les publics vulnérables.

Face à l’urgence de la situation sanitaire, le Parlement a ainsi répondu présent en adoptant un texte assurant la mise en application des mesures annoncées par le Président de la République le 12 juillet dernier.

L’accord de la commission mixte paritaire trouvé ce dimanche entre l’Assemblée nationale et le Sénat a validé dans leur principe les trois dispositifs clés prévus par l’exécutif pour adapter la gestion de crise à la progression de la campagne vaccinale : obligation vaccinale, pass sanitaire et isolement.

Le travail parlementaire est venu utilement préciser les conditions de mise en œuvre de certaines dispositions en trouvant un point d’équilibre pour freiner l’épidémie en impactant le moins possible la vie quotidienne des Français, notamment celle des professions concernées par l’application du pass sanitaire.

 Il y a urgence, et la vaccination est la seule voie pour sortir de cette crise sanitaire.

Elle constitue ainsi l’arme décisive dans la lutte contre l’épidémie. Si la vaccination progresse très rapidement en France, il convient encore d’amplifier la dynamique, dans cette course contre la montre aujourd’hui engagée face à la 4e vague.

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