Le président de la République M. Emmanuel Macron est arrivé en tête du premier tour, avec 27,3 % des voix. Je me réjouis de ce résultat et remercie tous les Français qui ont décidé de renouveler leur confiance au Gouvernement.
Malgré un taux assez faible, la participation a tout de même été supérieure à ce qui était prévue. C’est une bonne nouvelle pour notre démocratie qui tient bon, en dépit des circonstances exceptionnelles de cette campagne marquée par la guerre en Ukraine et la crise sanitaire.
Aujourd’hui, nous devons nous concentrer sur la deuxième campagne. Elle a commencé dès hier soir et oppose deux projets, deux visions, deux idées de la France radicalement opposées.
Je suis convaincue que le projet d’Emmanuel Macron est le meilleur pour les Françaises et les Français.
Sur le pouvoir d’achat, il propose de revaloriser les pensions de retraite dès juillet 2022, indexée sur la hausse des prix, et protège les ménages contre la hausse des prix du gaz et de l’électricité. La France est le seul pays d’Europe à avoir gelé les prix du gaz alors que Marine Le Pen propose une baisse de la TVA beaucoup moins protectrice pour les Français.
Sur l’Europe, notre Gouvernement a défendu une Europe forte pendant 5 ans, une Europe qui protège face à toutes les crises qui ont bouleversé notre quotidien ces derniers années et ces derniers mois. Marine Le Pen propose une sortie de l’Europe et de l’espace Schengen, qui nous jetterait dans les bras de Vladimir Poutine.
Sur l’environnement, nous avons réduit deux fois plus vite les émissions de gaz à effet de serre que sous les précédents quinquennats et nous investirons encore davantage dans les énergies renouvelables. Marine Le Pen emprunte le chemin inverse en souhaitant démonter les éoliennes et baisser les investissements dans les énergies vertes.
Sur l’emploi, les actions du Gouvernement ont porté leurs fruits : le chômage est au plus bas depuis 15 ans. Marine Le Pen ne prévoit aucune action pour lutter contre le chômage et favoriser l’emploi.
Notre pays est fracturé comme jamais, et face à cela, l’extrême-droite n’est pas la solution. A nous de le démonter pendant les jours qui nous séparent du second tour de l’élection présidentielle, avec détermination, humilité et écoute de celles et ceux qui sont le plus éloignés de nous.
