Face aux conséquences du dérèglement climatique, le Président de la République avait promis une nouvelle méthode de travail pour accompagner les changements nécessaires dans nos modes de vie et de production afin de lutter contre le réchauffement climatique, et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Cette promesse trouve aujourd’hui sa traduction concrète dans « France Nation Verte » qui doit permettre, selon les mots de la Première ministre d’atteindre 5 grands objectifs :
- La baisse des émissions de gaz à effets-de-serre,
- L’adaptation au changement climatique,
- La restauration de la biodiversité,
- Le renforcement de l’économie circulaire et
- La santé-environnement.
Elisabeth Borne l’a dit, « Nous devons faire plus en huit ans que ce que l’on a fait en 32 ans ».
Ce constat appelle à la mobilisation générale pour agir en faveur de l’environnement, et accélérer les changements amorcés ces dernières années.
Pour y parvenir, France Nation Verte regroupe 22 chantiers thématiques allant de la mobilité à l’agriculture en passant le logement pour « agir en même temps sur tous les fronts ». Il faut mettre un terme à l’approche en silo pour adopter une logique « globale ».
Une première version consolidée cette planification « France Nation Verte » sera présentée en fin d’année et prévoira des « clauses de rendez-vous » afin de lever les blocages et corriger ce qui ne va pas.
Le Conseil national de la Refondation Climat et Biodiversité (CNR) viendra, quant à lui, nourrir France Nation Verte grâce aux apports des acteurs de la société civile et des secteurs économiques concernés.
Certaines associations ont fait part de leur souhait de ne pas prendre part aux travaux du Conseil dès lors que ce dernier ne pourrait pas adopter de mesures contraignantes.
Sur ce point, je partage la position de la Première ministre qui souhaite proposer des alternatives de vie aux Français, mais en aucun cas stigmatiser les gens et la façon de vivre des uns et des autres.