Grâce à l’harmonisation du pass sanitaire européen, nous allons retrouver la liberté de voyager en Europe. Si la situation sanitaire s’améliore singulièrement, la bataille n’est pas gagnée pour autant.
Le variant Delta rebat les cartes et la lutte contre le covid doit dépasser les frontières pour venir définitivement à bout du virus.
Pour retrouver la liberté de circuler sans risque épidémique, le pass sanitaire a été harmonisé à l’échelle européenne depuis le 1er juillet.
Toutes les preuves de test, de vaccin ou de rétablissement sont désormais réunies sur un même pass.
Depuis le 9 juin, la réouverture des frontières est enclenchée, selon un protocole adapté à la classification des pays :
- vert si le pays est sûr ;
- orange si le virus circule ;
- et, rouge pour les pays à forte tension épidémique.
Désormais, les documents de validité sanitaires exigés dans ce protocole seront fonctionnels et harmonisés pour tous les pays européens.
Concrètement, le pass sera intitulé « certificat COVID numérique de l’UE ». Les voyageurs européens pourront présenter le QR code du certificat à la police aux frontières ou aux compagnies aériennes sans se soucier de la langue dans laquelle le certificat est écrit. Un voyant vert ou rouge indiquera si le voyageur européen peut entrer sur le territoire ou non.
Cet outil présente trois avantages :
- s’assurer que les voyageurs sont vaccinés ou non contaminés ;
- garantir l’authenticité des documents ;
- optimiser la gestion des flux pour l’été, à la veille d’une augmentation de 60 % des déplacements touristiques.
Il sera également possible de présenter une version papier de son pass. L’outil est le même, et reconnu dans tous les pays européens. C’est également un dispositif sécurisé grâce à une signature numérique européenne.
Permettre aux Français de retrouver la liberté de voyager passe par une collaboration européenne et exige une méthode pertinente et sécurisée. Ce pass européen témoigne de cette volonté.