Méthanisation : encourageons cette filière d’avenir !

 

Ma question à Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation

 

Mardi 19 mars, lors de la réunion de la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, j’ai interrogé M. Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, sur l’avenir de la filière méthanisation. Comme vous le savez, ce sujet me tient particulièrement à coeur et doit, selon moi, être un chantier prioritaire de notre transition énergétique.

La France s’est fixée un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette politique énergétique se traduira notamment dans les dispositions de la future Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui doit, entre autres, fixer les ambitions de la France dans le domaine de la production du biogaz et du biométhane pour les 10 prochaines années.

Or, le projet de décret qui circule actuellement prévoit de réduire la part de gaz renouvelable dans la consommation de gaz en France à horizon 2030 (de 10% à 7%), et fixe des tarifs de rachat en baisse.

Si ces dispositions étaient finalement retenues, le modèle commercial de la filière de méthanisation agricole française serait remis en cause, et ce alors même que cette jeune filière a besoin d’être stimulée pour pouvoir efficacement contribuer au verdissement de notre mix énergétique.

Les agriculteurs sont aujourd’hui prêts et souhaitent s’impliquer dans les projets de méthanisation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les biocarburants et la méthanisation « doivent faire partie intégrante de l’exploitation agricole de demain »

 

En réponse à ma question, le ministre nous a assuré vouloir mettre tout en oeuvre pour favoriser le développement de cette nouvelle filière d’avenir. Selon lui, « les biocarburants et la méthanisation doivent faire partie intégrante de l’exploitation agricole de demain ». Il s’est ainsi engagé à soutenir le taux de 10% comme part de gaz renouvelable dans la consommation de gaz en France à horizon 2030 , comme prévu dans la loi sur la transition énergétique – et non 7% comme l’indique le projet de décret.

Je me réjouis de sa réponse, de son soutien qui sera décisif et qui permettra de stimuler la filière et de contribuer au verdissement de notre mix énergétique. 

Retrouvez ici l’ensemble des échanges. 

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