Ma question à Mme Guillouard, présidente-directrice générale de la RATP

 

Mercredi 4 avril dernier, j’ai interrogé Mme Catherine Guillouard, présidente-directrice générale de la RATP, lors de la réunion de la Commission du développement durable et de l’aménagement des territoires. 

Ma question a porté sur la stratégie de transition énergétique du parc de bus avec le grand plan « Bus 2025 » qui vise à rendre « 100 % écologique » la flotte des autobus parisiens en 2025, à savoir le remplacement de 4 500 bus par des véhicules électriques et au biogaz et ce afin de réduire de plus de la moitié les émissions de CO2 de la régie autonome.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, mais indispensables pour permettre à la France de tenir ses engagements pris lors de la signature de l’accord de Paris, la RATP a fait le choix d’une flotte composée à 80 % de véhicules électriques et à 20 % de bus au biogaz. 

Alors que le Sénat s’apprête à voter un projet de loi d’orientation des mobilités plus ambitieux que la version du gouvernement sur le « mix des carburants », j’ai souhaité connaître les raisons qui ont poussée la RATP à retenir une part d’électromobilité ET une part de motorisation thermique roulant au bioGNV, plutôt que de privilégier l’une ou l’autre de ces solutions pour les bus parisiens.

 

 

 

 

 

 

L’ensemble de ma question ci-dessous : 

Madame Guillouard,

Je tiens à vous remercier, au nom du groupe MoDem et apparentés, pour votre propos liminaire qui nous permet d’avoir une vision d’ensemble sur les orientations stratégiques menées par la RATP.

Je souhaiterais vous interroger tout particulièrement sur la transition énergétique de votre parc de bus avec le grand plan « Bus 2025 » qu’Élisabeth BORNE avait lancé quand elle occupait encore vos fonctions.

Cette stratégie visait à rendre « 100 % écologique » la flotte des autobus parisiens en 2025, à savoir le remplacement de 4 500 bus par des véhicules électriques et au biogaz et ce afin de réduire de plus de la moitié les émissions de CO2 de la régie autonome.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, mais indispensables pour permettre à la France de tenir ses engagements pris lors de la signature de l’accord de Paris, la RATP a fait le choix d’une flotte composée à 80 % de véhicules électriques et à 20 % de bus au biogaz.

Alors que le Sénat s’apprête à voter un projet de loi d’orientation des mobilités plus ambitieux que la version du gouvernement sur le « mix des carburants », j’aurai souhaité connaitre les raisons qui vous ont poussé à retenir une part d’électromobilité ET une part de motorisation thermique roulant au bioGNV, plutôt que de privilégier l’une ou l’autre de ces solutions pour les bus parisiens.

Sur un tout autre sujet, je souhaiterais également profiter de votre audition de ce matin pour vous interroger sur les informations qui circulent actuellement concernant une refonte complète du réseau des bus de Paris et de la petite couronne qui devrait intervenir le 20 avril prochain.

À moins d’un mois de cette véritable révolution pour les usagers des transports parisiens, aucune annonce officielle n’a encore été faite à ce sujet.

Aussi, pourriez-vous nous en dire un peu plus quant à la campagne d’information qui sera menée auprès des voyageurs et nous présenter votre projet du nouveau réseau de bus parisien ?

Je vous remercie. 

 

 

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