Ma position sur la proposition de loi visant à assurer un repas à 1 euro pour tous les étudiants, examinée le 9 février à l’Assemblée

À l’occasion de sa niche parlementaire, le groupe socialiste nous a invité à débattre d’une proposition de loi visant à assurer un repas à 1 euro pour tous les étudiants qui prennent leurs repas dans les restaurants universitaires.

Je suis fière d’appartenir à cette majorité qui a instauré les repas étudiants à 1 euros en 2020 et 2021 au moment de la crise sanitaire.
Dans les projets de loi de finance pour 2022 et 2023, nous avons maintenu ce tarif mais en le limitant, cette fois, aux étudiants boursiers d’une part, et non boursiers en situation de précarité d’autre part. Pour tous les autres étudiants, nous avons fixé le tarif « aidé » de 3,3 euros.

Après des débats souvent musclés le 9 février dernier, j’ai voté, avec la majorité, contre ce texte démagogique qui voulait revenir au repas à un euro pour tous les étudiants.

Aujourd’hui, près de la moitié des repas consommés dans les CROUS sont facturés à un euro.
Étendre ce tarif préférentiel aux étudiants les plus aisés, comme le texte le proposait aurait couté environs 90 000 000 millions d’euros.
Cette estimation représente un surcoût très important pour l’Etat, et nous avons estimé qu’il serait plus utile d’affecter cette enveloppe à la garantie de qualité des repas servis, ainsi qu’à la rénovation des logements étudiants.

D’autre part, dans le contexte de crise actuel, il n’est pas réaliste de proposer un tarif unique de 1 euro pour l’ensemble des étudiants, car cela mettrait en danger les avancées obtenues en faveur d’une juste rémunération des agriculteurs français au travers des lois Egalim.

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