Limiter la hausse des prix du gaz et de l’électricité

Depuis quelques mois, la France comme tous les autres pays européens ou de l’Asie, subit une envolée exceptionnelle du prix du gaz dont le prix a été multipliée par plus de 6 en un an. Cette situation n’est pas le fait d’une décision du Gouvernement : les prix sont fixés par une autorité indépendante. La hausse des prix actuelle fait suite : 

  • à la forte diminution des prix lors des confinements ;
  • à une reprise majeure de la demande mondiale, notamment en Asie ;
  • à des stocks de gaz très bas en Europe après un hiver assez rude ;
  • à une incapacité des pays producteurs à produire d’avantage

Engagé pour que chacun puisse payer ses factures, le Gouvernement a déjà agi et pris des décisions fortes et concrètes :

  • l’augmentation de 100 euros du chèque énergie, annoncée par le Premier ministre, qui bénéficiera à 5,8 millions de ménage et permettra aux Français d’encaisser la hausse des prix du gaz à partir du mois prochain ;
  • un travail de long-terme pour faire baisser les factures et consommer moins avec des aides à la rénovation thermique des logements. Ainsi, 500 000 logements ont déjà pu bénéficier du soutien de MaPrimeRénov. 

Concernant le prix du gaz, le Gouvernement a décidé de bloquer le tarif réglementé du gaz. Cela veut dire concrètement que, pendant tout l’hiver prochain, le tarif réglementé de gaz, toutes taxes comprises, ne dépassera pas le niveau d’octobre 2021. Sans ce blocage, la facture de chauffage des Français aurait dû augmenter de 30 % de plus d’ici la fin de l’année.

C’est une mesure de gel temporaire, car les experts convergent pour dire que cette situation de prix très élevés est exceptionnelle et que les prix vont baisser à partir du printemps prochain.

Concernant le prix de l’électricité, la France est dans une position plus avantageuse que celle de nos voisins. Pour plus de 90% de l’électricité produite en France, les coûts de production de l’électricité n’ont pas augmenté et n’augmenteront pas. Nous le devons au nucléaire, à l’hydroélectricité et aux énergies renouvelables, qui produisent de l’électricité décarbonée à un coût indépendant du prix du gaz naturel. Cet atout français garantit notre indépendance énergétique, une production d’électricité peu polluante et la protection de la facture énergétique des consommateurs qui utilisent l’électricité.

Portrait vertical

En France, les tarifs réglementés de vente d’électricité n’augmenteront pas d’ici la fin de l’année 2021. Un risque de hausse existe début 2022 puisqu’une part minoritaire de notre approvisionnement d’électricité, environ 10%, subit quand même l’augmentation du prix du gaz. 

Le montant de cette hausse n’est pas connu et dépendra des conditions de marché à fin 2022. Toutefois, cette hausse pourrait atteindre environ 10 %, voire 12 %.

Le Gouvernement a annoncé qu’il fera en sorte que cette hausse ne dépasse pas 4 %, ce qui représente environ 5€ /mois pour un Français qui se chauffe à l’électricité.

 

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