Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons une ligne claire : pas une mesure, un jour de trop.
Dès que la situation sanitaire le permettait, nous avons constamment levé les restrictions qui s’imposaient aux Français. C’est cette stratégie et la responsabilité des Français qui ont permis à notre pays de traverser l’hiver avec très peu de contraintes, contrairement à la plupart de nos voisins européens.
Avec une baisse significative du taux d’incidence depuis six semaines, une pression hospitalière en nette diminution elle aussi, et sans nouveau variant inquiétant à l’horizon, les conditions requises selon les scientifiques sont désormais réunies pour alléger les mesures sanitaires encore en vigueur.
Aussi, le Premier ministre a ainsi annoncé deux allègements qui entreront en vigueur le 14 mars de manière simultanée :
- le pass vaccinal sera suspendu dans tous les lieux dans lesquels il est aujourd’hui en vigueur (restaurants, bars, cinémas, théâtres, salles de spectacle, stades, discothèques, transports interrégionaux, etc.). Le pass sanitaire (et non vaccinal) restera toutefois en vigueur dans les lieux accueillant les personnes les plus fragiles (établissements de santé, maisons de retraite, établissements accueillant des personnes en situation de handicap) de même que l’obligation vaccinale qui s’applique aux soignants ;
- à compter du lundi 14 mars également, l’obligation du port du masque dans tous les lieux clos sera suspendue. Le port du masque n’est déjà plus obligatoire en extérieur, et là où le passe vaccinal est en vigueur. A compter du 14 mars, cette obligation sera levée partout, y compris dans les lieux de travail et dans les salles de classe. Seuls les transports collectifs ne seront pas concernés : le masque y restera exigé jusqu’à nouvel ordre, dans la mesure où les gens peuvent y être soumis à une grande promiscuité, statique, avec une moindre possibilité d’aération.
Nous restons donc fidèles à notre doctrine, qui est de faire peser le moins de contraintes possibles le moins longtemps possible sur les Français. Aujourd’hui, grâce à l’amélioration durable de la situation, nous pouvons lever les dernières de ces contraintes, et c’est une excellente nouvelle.
