L’énergie la plus verte est celle que nous ne consommons pas

 

A la suite de la remise du rapport sur la biodiversité, le Président de la République a réaffirmé́ sa volonté́ de s’engager sur le sujet de la biodiversité́ au niveau international et européen, mais aussi national.

En France, des actions seront ainsi menées dans trois domaines : l’alimentation, l’agriculture et la pêche ; la préservation des sols et gestion de nos territoires ; la lutte contre le gaspillage et toutes les formes de déchets.

Sans attendre la loi sur l’économie circulaire qui sera présentée prochainement, j’estime que nous avons la responsabilité de lutter contre le gaspillage, de manière individuelle.

J’ai toujours défendu l’idée extrêmement simple que ce qui n’est pas produit ne peut être gaspillé et n’a nul besoin d’être recyclé. En matière d’énergie, je répète sans cesse que le kilowatt le plus vert et le moins cher et celui que l’on ne consomme pas.

Avant de recycler mieux ou de produire plus vert, consommons moins, produisons moins. 

La sobriété de consommation peut et doit nous inspirer chaque jour, quel que soit le domaine ; et je suis profondément convaincue qu’en transformant nos modes de consommation, nous agirons directement sur le réchauffement climatique et la biodiversité.

La bataille sur la biodiversité est aussi importante que celle du changement climatique, et nous ne pouvons gagner cette bataille qu’en œuvrant sur les deux leviers.

 

 

 

 

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