On estime dans notre pays à 330 000 le nombre de sans domicile fixe selon la fondation Abbé Pierre, et à plus de 4 millions le nombre de personnes mal logées.
Nous savons que l’accès au logement personnel et individuel est la première marche vers une insertion sociale réussie, c’est pourquoi nous devons y concentrer nos efforts.
Depuis 2017 avec le plan Logement d’Abord 1, il s’agissait de mettre en œuvre les mesures qui permettent de sortir le plus grand nombre de personnes se trouvant dans les situations les plus urgentes. Depuis, grâce à ce dispositif, 440 000 personnes ont pu accéder à un logement individuel. C’est un effort que nous devons poursuivre sans relâche.
Mais nous savons aussi qu’il ne suffit pas de loger quelqu’un pour qu’il s’intègre socialement. Cela nécessite un accompagnement de tous les instants auprès d’individus qui sont souvent en grande difficulté.
C’est l’ambition du 2e volet du plan Logement d’Abord annoncé par le ministre du Logement Olivier Klein et qui comporte deux aspects : l’accompagnement et la prévention.
La réussite du premier plan a été rendue possible par le travail en commun de tous les acteurs, Etat, collectivités, bailleurs, associations et travailleurs sociaux. C’est dans cet esprit qu’il faut poursuivre et agir le plus en amont possible des décrochages, notamment auprès des jeunes.
Ce public est particulièrement visé car plus une difficulté est prise tôt, plus grandes sont les chances de s’en sortir. Au travers de deux dispositifs, « Un chez soi d’abord Jeunes » et le « Contrat d’Engagement Jeune (CEJ)-Jeunes en ruptures », c’est à ces situations que nous nous attaquons prioritairement.
C’est ensuite poursuivre les efforts pour proposer des logements adaptés et abordables. La multiplicité des solutions – logements très sociaux, parc locatif privé à vocation sociale, pension de famille, résidences sociales – sont le gage de pouvoir trouver une issue à chaque situation difficile.