Mardi dernier, nous avons voté à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée une proposition de loi du sénateur François PATRIAT avec pour objectif de revaloriser le métier de secrétaire de mairie dont le métier, absolument nécessaire au bon fonctionnement de nos communes, souffre pourtant d’un manque d’attractivité et de reconnaissance.
Dans les plus petites communes en particulier, les secrétaires de mairies sont souvent les seuls agents administratifs de la mairie.
Depuis 2001, les secrétaires de mairie sont recrutés dans trois cadres d’emplois distincts : attachés territoriaux, rédacteurs territoriaux et adjoints administratifs territoriaux, voire parfois, pour les communes de moins de 1 000 habitants, des contractuels.
Ces différences de statuts rendent difficiles la lisibilité des fonctions et concourent à leur manque d’attractivité alors qu’un tiers des effectifs partira à la retraite d’ici 2030. C’est dire l’urgence !
Ce texte est ainsi une première pierre pour le revaloriser.
Plusieurs dispositions vont dans ce sens comme :
– L’inscription des fonctions de secrétaire de mairie dans le code général des collectivités;
– La création de deux nouvelles voies de promotion interne pour favoriser l’accès à la catégorie B des agents exerçant les fonctions de secrétaire de mairie de catégorie C;
– Introduire enfin une formation initiale obligatoire;
– Ouvrir la possibilité de recruter des contractuels pour cet emploi aux communes de 1 000 à 2 000 habitants.
Si la Commission Mixte Paritaire adopte ces mesures, son entrée en vigueur pourrait être rapide.
C’est là une nécessité car nos communes et leurs maires ont besoin de personnels qualifiés pour les accompagner dans cette tâche. En particulier les plus petites communes dont les moyens sont limités doivent être mieux accompagnées.
C’est donc une bonne nouvelle pour les maires et les secrétaires de mairies qui verront leur situation s’améliorer et leur métier enfin reconnu à sa juste valeur !
