La République, notre bien commun

A l’occasion des 65 ans de la Constitution de la Vème République, le président Emmanuel Macron a souhaité rappeler les fondements d’une constitution qui a assuré à notre pays le fonctionnement régulier et stable des institutions tout au long de ces années traversées de multiples secousses.

Érigée dans le contexte particulièrement difficile de la guerre d’Algérie, elle a permis de tenir ensemble la capacité d’action de l’exécutif et la place prépondérante accordée au vote du peuple au travers des deux élections majeures : les élections législatives et l’élection présidentielle.

Cet équilibre fondamental est celui que nous devons poursuivre.

Dans le monde tel qu’il évolue il est essentiel de ne pas empêcher un gouvernement démocratiquement élu d’agir au risque de trouver notre pays paralysé.

Il est tout autant nécessaire de réviser sans cesse les modes de participation de citoyens au devenir de la nation.

Avec le Mouvement démocrate, autour de François Bayrou, nous plaidons, par exemple, depuis de nombreuses années pour une réforme du mode de scrutin de désignation des parlementaires pour instaurer une proportionnelle qui, loin de bloquer le pays, assurerait au plus grand nombre la responsabilité de la conduite du pays en même temps qu’elle permettrait une représentation plus fidèle du peuple français.

Le président de la République, parfaitement conscient de ces attentes légitimes des citoyens, a souhaité que chaque parti puisse faire part de ses recommandations en matière d’évolution des institutions.

Il ressort que, très largement, le référendum pourrait être une voix pertinente, à condition d’en étendre le champ par une réforme de l’article 11 de la Constitution.

Ce sera précisément l’objet des prochaines rencontres de Saint-Denis, initiées par le chef de l’État et qui devront mieux définir les thèmes couverts par l’extension du champ du référendum.

Étant très attachée à une participation active toujours plus importante des citoyens dans la prise de décision collective, je serai bien sûr très attentive aux évolutions qui seront proposées.

Pour secondaire qu’il soit au regard des urgences du moment, le sujet institutionnel n’en reste pas moins le fondement de notre démocratie et de notre capacité à envisager ensemble l’avenir de notre pays. C’est pourquoi, le moment venu, il nous faudra procéder aux ajustements nécessaires et, je crois attendus, de notre Constitution.

En confiance,

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