La réforme de la Police nationale de Gérald Darmanin commence son parcours législatif

Alors que les Sénateurs ont entamé, la semaine passée, l’examen de la LOPMI (Loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur) qui acte, dans son article premier de la réforme de l’organisation de notre Police nationale, et alors que policier et magistrats organisent des manifestations pour faire entendre leurs inquiétudes, Gérald Darmanin défend sa réforme.   

Selon le ministre de l’Intérieur, la réforme d’ampleur qu’il propose est nécessaire pour répondre à la crise que traverse l’institution. Notre police a besoin d’évoluer en profondeur pour faire face à l’émergence de nouvelles formes de criminalité.  

La réforme repose principalement sur l’attribution de nouveaux moyens au profit du chef de la Police dans le département sur la base des expérimentations menées actuellement dans les Outremers, en Savoie et dans les Pyrénées-Orientales.  

L’idée force est donc de donner à la police judiciaire, les moyens d’exercer les missions qui lui sont confiées, sans jamais remettre en cause le rôle prépondérant des magistrats qui conserveront l’entière responsabilité des enquêtes qui continueront d’être menées sous la direction du procureur de la république ou du juge d’instruction.

Réforme de la police nationale

Des inquiétudes légitimes sont nées au sein de la PJ. Je les entends et je les partage. 

Je serai très vigilante sur les décisions qui seront prises les concernant. 

Le texte du gouvernement sera discuté à l’Assemblée nationale à partir de la mi-novembre. Je veillerai à ce que le texte final respecte l’esprit qui a guidé sa rédaction et qu’il soit ainsi porteur d’avancées pour nos forces de Police.

Dans l’actualité