La grippe aviaire s’aggrave et la France relève le niveau de risque épizootique de modéré à élevé

Alors que l’influenza aviaire qui frappe notre pays est annoncée comme l’une des plus virulentes jamais enregistrée, notre ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a annoncé qu’il avait relevé l’indicateur de risque épizootique de « modéré » à « élevé » sur le territoire métropolitain.

Selon les experts, le virus de la grippe aviaire a muté et nous oblige à être beaucoup plus réactifs que par le passé pour en venir à bout.

En attendant les résultats de l’expérimentation menée actuellement par l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) sur la vaccination des gallinacés et des palmipèdes, les acteurs de la filière doivent redoubler de vigilance et se conformer aux mesures de biosécurité : mise à l’abris des animaux à plume de basse-cour, accepter les contrôles menés par les services départementaux…

Ainsi cette année encore la maîtrise du risque épidémique passe par la mise en œuvre des mesures que les accouveurs et éleveurs du Pays basque ne connaissent que trop bien. J’espère que l’an prochain un vaccin sera disponible et nous permettra d’aborder l’hiver avec plus de sérénité que les années précédentes.

Il en va de la survie de cette filière sur notre territoire.

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