Dans la politique environnementale ambitieuse que nous portons depuis 2017, déplastifier notre consommation constitue une priorité.
En 2021, grâce à l’application de la loi anti-gaspillage et économie circulaire, nous avons franchi le cap inédit en interdisant les produits à usage unique, comme les pailles, les couverts ou les touillettes en plastique.
Le décret « réduire-réutiliser-recycler » qui fait suite à la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire votée en 2020, marque une nouvelle étape dans notre combat contre les déchets plastiques. Ce décret concerne tous les produits et tous les types d’emballages plastiques, ménagers, industriels ou commerciaux, y compris deux qualifiés de biodégradables ou bio-sourcés : les tubes de dentifrice, bidons de lessive, barquettes de fruits et l’ensemble des emballages en plastique représentent 2,2 millions de tonnes mis sur le marché chaque année.
Ce décret fixe des objectifs concrets, collectifs et ambitieux pour 2021-2025 :
- Un objectif de 20% de réduction des emballages plastiques à usage unique d’ici fin 2025, dont au minimum la moitié obtenue par recours au réemploi et à la réutilisation ;
- Un objectif de tendre vers une réduction de 100% des emballages en plastique à usage unique « inutiles », tel que les blisters plastiques autour des piles et ampoules, d’ici fin 2025 ;
- Un objectif de tendre vers 100% de recyclage des emballages en plastique à usage unique d’ici 2025, et pour y parvenir, l’objectif que les emballages plastique à usage unique mis sur le marché soient recyclables.
D’autres textes complètent cette action audacieuse et pionnière : c’est le cas du projet de loi Climat et résilience, voté mardi dernier à l’Assemblée nationale, qui propose notamment qu’au moins 20% des surfaces de ventes soient consacrées à la vente en vrac dans les grandes et moyennes surfaces d’ici 2030.