La France aux côtés de l’Ukraine pour préparer la paix de demain en Europe

Mercredi 31 janvier, nous avons reçu à l’Assemblée nationale Monsieur Rouslan Stefanchuk, Président du Parlement ukrainien, la Rada.

Monsieur Stefanchuk a remercié le peuple français pour notre soutien depuis le début de l’attaque russe et a rappelé l’importance de la collaboration franco-ukrainienne pour préparer la paix de demain sur le continent européen.

La France a envoyé à l’Ukraine des moyens militaires et des équipements pour lui permettre de se défendre face à l’offensive de la Fédération de Russie. Cette aide s’est également concrétisée par l’accueil de près de 100 000 Ukrainiens sur le territoire français, leur permettant, pour certains, de continuer leurs études, pour d’autres de trouver un travail, et pour tous de vivre aussi normalement que possible.

L’Ukraine se bat parce que ses citoyens « n’imaginent pas leur vie sans liberté ». L’Ukraine se bat aujourd’hui pour conserver sa souveraineté et rejoindre le concert des peuples européens.

Avec les membres du groupe Démocrates – Modem et Indépendants, je soutiens la demande d’adhésion accélérer de l’Ukraine à l’Union européenne.

Certes, comme l’a lui-même noté le président de la Rada, son pays doit encore mettre en œuvre de nombreuses réformes. Mais les mesures déployées ces derniers mois pour lutter contre la corruption ont été couronnées de succès et démontrent la bonne volonté de l’Ukraine à répondre aux conditions posées par la Commission européenne à son intégration au sein de l’Union.

Comme l’a remarquablement exprimé mon collègue du Modem, Jean-Louis Bourlanges lors de la séance des Questions d’actualité au Gouvernement qui a suivi la déclaration de Monsieur Stefanchuk, il est de notre devoir de soutenir un pays dont l’intégrité territoriale a été attaquée et qui fait aujourd’hui figure de résistance.

Nous nous devons de soutenir la candidature de l’Ukraine au sein de l’Union européenne qui sera, sans nul doute, un double enrichissement de notre projet commun, à la fois pour elle, mais aussi pour nous, membres de l’Union européenne.

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