Grâce aux mesures d’urgence et à l’activité partielle, nous avons contenu l’impact de la crise sur l’emploi

Jusqu’à présent, l’impact de la crise sur l’emploi a pu être relativement contenu grâce aux mesures d’urgence et à l’activité partielle : au printemps, ce sont neuf millions d’emplois qui ont été préservés, et trois millions au mois de novembre.

 Les destructions d’emploi ont été moins importantes que prévues : en 2020, 360 000 Français ont perdu leur emploi, soit deux fois moins que ce que nous craignions.

Grâce au plan « 1 jeune, 1 solution », nous avons également pu contenir la hausse du chômage des jeunes à un niveau proche de celui de l’ensemble de la population : près d’1,2 millions de jeunes de moins de 26 ans ont été embauchés entre août et décembre en CDI ou CDD de plus de 3 mois, soit presque autant qu’en 2018 et 2019 sur la même période.

Lorsque l’on compare avec la crise de 2008-2009, l’explosion que l’on redoutait n’a pas eu lieu : entre décembre 2019 et décembre 2020, le nombre de jeunes demandeurs d’emploi a augmenté de 9,9% (+48 500 jeunes) ; il avait même augmenté de 30% (+ 120 000 jeunes) entre septembre 2008 et septembre 2009.

Il faut rester extrêmement vigilants quant à l’évolution de la situation ces prochains mois et nous continuerons d’accompagner aussi longtemps que nécessaire les entreprises et les salariés touchés par la crise. C’est pourquoi la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a décidé de prolonger au mois de mars les taux actuels d’activité partielle :

  • Il n’y aura donc aucun reste à charge pour les secteurs qui sont frappés par la crise ;
  • Le taux de 15% sera maintenu pour les autres secteurs, afin de les aider à faire face à l’incertitude sur la situation sanitaire.
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