Lundi 26 août a signé la fin de la tenue du G7, sommet regroupant les chefs d’État et de Gouvernement des sept puissances les plus riches du bloc occidental, qui partagent un socle de valeurs communes. Pour cette édition, nous avons été au plus près des événements et au cœur des discussions portant sur les grands problèmes mondiaux.
Ce G7, c’est d’abord un vrai coup de projecteur sur la ville de Biarritz et plus globalement sur le Pays basque, qui malgré des désagréments pendant trois jours, aura des retombées notables sur le long terme, en matière de notoriété et d’économie.
Ce G7, c’est surtout un G7 utile, où la France a joué pleinement son rôle de leader et de médiateur, en proposant des solutions concrètes aux grands problèmes mondiaux et en donnant les impulsions indispensables à leur résolution. La grande unité et l’esprit positif des débats ont permis de dégager avec succès des accords sur le commerce international et la lutte contre la contrefaçon, sur la question iranienne, sur l’Ukraine, la Lybie et Hong-Kong.
Au-delà de ces avancées, je souhaitais insister sur l’initiative amazonienne.
Photo Carl de Souza / AFP
Les derniers chiffres arrêtés samedi soir font état de 79 513 feux de forêt depuis le début de l’année au Brésil, dont plus de la moitié en Amazonie. Et le nombre d’incendies ne fait qu’augmenter.
L’Amazonie, qui absorbe 14% du CO2 mondial, est le premier poumon de notre planète : c’est donc un problème mondial, qu’il faut traiter de manière globale. Je me réjouis des annonces de notre Président qui a placé le sujet au cœur des négociations du G7.
Grâce à la mobilisation de la France, le G7 a décidé de débloquer une aide d’urgence de 20 millions de dollars qui devrait principalement servir à envoyer dans la région des avions bombardiers d’eau Canadair. Outre cette flotte aérienne, le G7 a décidé la mise en œuvre d’un volet d’aides à moyen terme destinée à la reforestation.
Nous devons aujourd’hui convaincre le Brésil d’accepter ces initiatives, indispensables à sauvegarde de notre planète.
Ce G7 a aussi été marqué par la place centrale accordée à la protection de l’océan et du littoral. L’océan abrite une part considérable de la biodiversité de notre planète et joue un rôle majeur dans la régulation du climat.
Durant ces trois jours, et lors du pré-sommet organisé par Surfrider Foundation Europe, il était à l’honneur : aujourd’hui en danger, nous avons la responsabilité de trouver rapidement des solutions concrètes et d’adopter des mesures significatives en faveur de sa protection et de sa restauration. Je me félicite que Biarritz, et plus largement le Pays basque, s’impose désormais comme le point de départ d’initiatives tangibles, visant à lutter contre les menaces qui pèsent sur l’océan.
Ce G7, c’est enfin un sommet qui n’a pas connu de débordements majeurs, et permis l’expression de chaque opinion.