Épidémie de MHE : soutien à nos éleveurs !

Epidémie de MHE : soutien à nos éleveurs !

Madame, Monsieur,

Dès le début du mois d’octobre, j’alertais le Ministère de l’Agriculture du phénomène inquiétant de diffusion de la maladie hémorragique épizootique (MHE).

Notre département des Pyrénées-Atlantiques était en effet le premier concerné par cette nouvelle infection venue d’Espagne.

En un mois, la MHE s’est répandue comme une trainée de poudre à plus de 2 000 foyers. Les conséquences sont importantes et un périmètre sanitaire a du être mis en place tout autour des élevages concernés. Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc FESNEAU, a tout de suite pris la mesure de la contagion et du risque qu’elle fait courir sur nos élevages.

En effet, sitôt la MHE connue, les exportations de viande bovine à l’Italie et à l’Espagne ont été suspendues, ce qui faisait courir un grave risque pour nos filières d’élevage.

En visite dans notre département jeudi dernier, le ministre a pu détailler les mesures de soutien et je l’en remercie.

Tout d’abord, grâce au travail de diplomatie sanitaire conduit par la France, les marchés espagnols et italiens ont pu rouvrir grâce aux garanties que notre pays est capable de fournir en termes de traçabilité par la constitution en moins de 10 jours d’un réseau de laboratoires réalisant les tests requis pour autoriser la sortie des animaux.

Plus largement, je salue le plan d’action qui doit venir soutenir les efforts entrepris par les éleveurs pour limiter l’impact de la maladie. En lien avec les professionnels, il est essentiel de mieux connaître le MHE pour mieux le combattre et adapter en conséquence nos mesures de surveillance et de prévention.

Les analyses PCR et les frais vétérinaires engagés pour la réalisation du prélèvement en cas de suspicions seront intégralement pris en charge par l’État.

Un groupe de travail mis en place au cours du mois d’octobre doit également délivrer les conditions d’un accompagnement financier à court terme des exploitations notamment en cas de mortalité.

Je reste pleinement mobilisée pour suivre quotidiennement le développement de l’épidémie et veiller à l’accompagnement le plus efficace possible des éleveurs.

Je connais la capacité de résilience de notre agriculture mais elle ne tiendra que par un soutien constant de la puissance publique et ce d’autant plus que le changement climatique induira inévitablement de nouvelles formes de maladies inconnues jusqu’alors dans notre pays. Le ministre Marc FESNEAU en est pleinement conscient et il a déjà engagé une enveloppe de 20 M€ pour mieux lutter contre ces maladies animales.

C’est un sujet qui doit tous nous mobiliser et vous pouvez compter sur mon engagement.

En confiance,

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