Nos actions quotidiennes ont des effets concrets sur notre consommation globale.
L’hiver dernier, face à l’augmentation des prix de l’énergie, le gouvernement annonçait un plan de sobriété énergétique pour « passer l’hiver » comme on disait alors. Le résultat a été plus que convaincant puisque, grâce à l’effort de chacun, nous avons consommé 12% d’énergie en moins qu’en 2022 à la même période sans que nos vies quotidiennes en soient affectées.
C’est un résultat encourageant et qui doit nous conduire à poursuivre sur cette voie de la transition écologique.
A l’approche de l’été nous devons également être vigilants et attentifs à nos consommations car nous savons que l’utilisation des climatisations, l’usage intensifs des transports – la voiture en particulier – sont des facteurs qui accentuent les canicules notamment dans les agglomérations.
Pour cela des gestes simples existent:
– Ne pas descendre sa climatisation en dessous de 26 degrés ;
– Fermer les portes des commerces lorsque ceux-ci utilisent la climatisation ;
– Favoriser les transports en commun et/ou le covoiturage ;
– Ou encore, remplacer progressivement les appareils par du matériel basse consommation.
L’État entend être à l’avant-garde de ces nouvelles pratiques puisqu’il se les appliquera à lui-même pour commencer.
Mais tous les acteurs doivent faire cet effort qui conduira à un plus grand bien-être collectif. C’est pourquoi, par exemple, les grandes surfaces seront mises à contribution en proposant des solutions alternatives à la climatisation comme des surfaces ombragées, des brasseurs d’air ou des ventilateurs.
De même, les services de l’État s’engagent à réduire la vitesse de leurs véhicules sur autoroutes (hors services d’urgence) en passant de 130Km/h à 110Km/h ce qui réduit de 20% la consommation de carburant, ou encore d’équiper leurs personnels de matériels informatiques reconditionnés.
Ce sont tous ces gestes qui, mis bout à bout, contribuent à réduire notre empreinte écologique.
Chaque geste compte. Cela en vaut la peine !
