Mardi dernier, le Président de la République s’est exprimé. Il a souhaité s’adresser aux Français pour aborder dans un premier temps la situation sanitaire.
Le taux d’incidence et le nombre d’hospitalisations augmentent à nouveau laissant craindre une nouvelle vague. Face à cette nouvelle situation d’urgence, il a tout d’abord fortement encouragé les 6 000 000 de Français non vaccinés à se rendre vers des centres de vaccination.
Il a ensuite annoncé que le pass sanitaire pour les plus de 65 ans ne serait valable qu’à la condition d’une dose de rappel à compter du 15 décembre prochain. La vaccination est la seule solution pour parvenir à l’immunité collective. Elle doit s’accompagner d’un strict respect des gestes barrières. Vaccins et gestes barrières sont les solutions qui nous protègent, ils doivent nous permettre de mettre un terme à cette épidémie.
Emmanuel Macron est ensuite revenu sur la réforme des retraites, elle ne sera pas menée sous ce mandat, mais il faudra s’y mettre dès le début d’un mandat suivant avec comme axes : l’allongement de la durée du travail, un système de retraites plus juste avec la fin des régimes spéciaux… Revenir maintenant sur cette réforme alors que la crise sanitaire est encore très présente ne serait pas une bonne chose.
Il est ensuite longuement intervenu sur le travail, avec ces idées fortes que je partage : c’est par le travail que nous pourrons conserver notre modèle social. Il faut rendre la reprise du travail plus attractive que l’inactivité.
Enfin, en résonnance à la COP 26, aux fortes augmentations des prix de l’énergie de ces derniers temps, il a souhaité réserver une large partie de son allocution à la production énergétique.
Deux objectifs sont à atteindre, la neutralité carbone en 2050 et l’indépendance énergétique de la France. Nous devons sortir de cette dépendance aux énergies fossiles, d’une part parce qu’elles sont fortement émettrices de CO2 et d’autre part, parce que nous sommes contraints de les acheter à l’étranger et que nous ne pouvons donc que subir leurs hausses tarifaires.
Il faut donner à la France son indépendance énergétique : cela passera par plus de sobriété énergétique, par la production d’électricité décarbonée et donc la relance de construction de réacteurs nucléaires en France, et par le développement des énergies renouvelables.
Je partage cette triple orientation. C’est pour moi sur ces trois leviers qu’il faudra agir sans privilégier le nucléaire.
Un Président de la République doit fixer un cap en campagne et pendant son mandat : c’est ce qu’il fait depuis le début de son quinquennat, et ce qu’il a fait encore mardi dernier en s’adressant aux Français.
