EDITO : un discours de politique générale ambitieux et porteur d’espoir

Madame, Monsieur,

Le Premier ministre, Gabriel ATTAL, a présenté cette semaine l’action que mènera son gouvernement suite à sa nomination par le président de la République.

Dans un contexte de forte tension politique, il devra poursuivre l’action réformatrice entamée depuis 2017. Sans majorité absolue à l’Assemblée nationale, il lui faudra engager des discussions approfondies pour que le Parlement puisse travailler sereinement.

Alors que beaucoup souhaiteraient que nous renoncions aux réformes, je tiens à saluer l’engagement du Premier ministre qui a fait des annonces fortes à même de dégager des majorités larges dans l’intérêt du pays.

C’est cet intérêt qui guide mon mandat et celui de mes collègues depuis 2017 et, a fortiori, depuis 2022. Je sais que le nouveau Gouvernement est pleinement engagé pour continuer l’action de progrès au service de tous et salue les réponses fortes et rapides qu’il a su apporter au monde agricole.

C’était aussi un discours de responsabilité qui fait appel à l’effort de chacun pour replacer notre pays sur le chemin de développement. Nous ne pouvons y parvenir sans règles et sans la prise de conscience que chacun détient une partie de notre avenir commun.

Le travail doit toujours prévaloir, de même que l’autorité doit être respectée ; celle de l’enseignant comme celle des forces de l’ordre ou du détenteur d’un mandat politique. Le Premier ministre a été très ferme sur ce point que je crois nécessaire.

A l’école notamment, nous devons porter nos efforts pour rehausser le niveau global de nos élèves et leur apporter les éléments nécessaires au développement de leur conscience citoyenne.

Enfin, l’action en faveur de l’écologie reste une priorité absolue avec la poursuite d’une politique de décarbonation qui nous permettra d’atteindre nos objectifs d’ici 2030.

Reste un chantier majeur à ouvrir dans les meilleurs délais : celui du logement. Une majorité large est prête à s’engager sur ce sujet à l’Assemblée nationale et il devient urgent de s’y confronter. Le Premier ministre a fait des annonces dans son discours de politique générale et je l’en remercie. Il n’en reste pas moins que les besoins sont immenses et que les difficultés sont encore devant nous.

Tous ces travaux demeurent plus que jamais nécessaires et sont la condition du redressement de notre pays.

Le Premier ministre a montré sa détermination à relever ces défis. Je le soutiendrai dans son action !

En confiance,

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