Ecophyto 2030 : une stratégie pour l’environnement et la santé publique

Comme il s’y était engagé, le Gouvernement a présenté la stratégie Ecophyto 2030 qui fixe des objectifs de réduction des risques et des usages de produits phytopharmaceutiques.

Ce plan s’inscrit en cohérence avec nos engagements européens et internationaux en matière de lutte contre le changement climatique et de préservation de la biodiversité.

Il donne également aux agriculteurs les moyens de cette transition, par le développement de méthodes alternatives et le renforcement de leur accompagnement dans le changement de pratiques.

De manière très concrète, l’action engagée par le Gouvernement depuis 2017 a permis d’enregistrer, pour la première fois depuis 2009, une baisse de l’usage de produits phytopharmaceutiques de synthèse avec un retrait de 20 % en 2022 par rapport à la moyenne 2015-2017.

Conformément au droit européen, la stratégie Écophyto 2030, qui poursuit le plan Écophyto II+, constitue la feuille de route de la France travaillée en associant les ministères en charge de l’Agriculture, de la Transition écologique, de la Santé, de la Recherche et des Outre-mer, ainsi que l’ensemble des parties prenantes.

Elle traduit la triple ambition de la France en matière agricole :

  • Préserver la santé publique et celle de l’environnement dans une logique « Une seule santé » ;
  • Soutenir les performances économique et environnementale des exploitations ;
  • Maintenir un haut niveau de protection des cultures par une adaptation des techniques utilisées.

Avec cette stratégie, la France poursuit son objectif d’une réduction de 50 % de l’utilisation et des risques globaux des produits phytosanitaires, tout en se plaçant dans le respect d’un principe : « pas d’interdiction sans solution ».

La stratégie Écophyto 2030 se décline en cinq axes, comprenant à la fois le plan d’anticipation et de recherche d’alternatives mais aussi d’autres mesures volontaristes spécifiques à la politique de protection des cultures et d’accompagnement des filières et des agriculteurs :

  • Accélération de la recherche d’alternatives pour se préparer à la réduction du nombre de substances actives autorisées ;
  • Accélération du déploiement dans toutes les exploitations des solutions agro-écologiques ;
  • Approfondissement de la connaissance et la réduction des risques pour la santé et pour l’environnement de l’usage des produits phytopharmaceutiques ;
  • Recherche, innovation et formation ;
  • Territorialisation, gouvernance et évaluation.

Ce nouveau plan est donc dans la continuité des précédents engagements de la France et de ses voisins européens.

Cet objectif nous place à l’avant-garde des pays en pointe pour contrer le changement climatique et défendre notre environnement.

Les efforts paient et nous encouragent à poursuivre sur cette voie.

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