Des protections hygiéniques gratuites pour l’ensemble des étudiantes

En France, près de 2 millions de femmes n’ont pas les moyens de se procurer régulièrement des protections hygiéniques.

Longtemps tabou, cet enjeu de santé publique, de solidarité et d’égalité est devenu une priorité de ce Gouvernement, notamment avec l’annonce du Président de la République au média Brut de déployer 5 millions d’euros en 2021 afin de venir en aide à ces femmes.

Ces protections, qui seront “respectueuses de l’environnement”, sont aussi une vraie nécessité pour les étudiants.

Dans l’enseignement supérieur, la précarité menstruelle concerne une étudiante sur trois : parce qu’elle impacte directement la réussite de leur scolarité, et entraîne d’importantes répercussions psychologiques et professionnelles, il était urgent d’agir pour garantir l’accès de toutes les étudiantes à ces produits de première nécessité.

C’est pourquoi la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a annoncé que, dès la rentrée prochaine, des protections périodiques gratuites seront accessibles pour l’ensemble des étudiantes.

Dans les prochaines semaines, les résidences universitaires des CROUS et les services de santé universitaires seront équipés en distributeurs de protections hygiéniques, entièrement gratuites et respectueuses de l’environnement.

D’ici la rentrée prochaine, 1500 distributeurs seront déployés sur l’ensemble du territoire.

Cette mesure s’ajoute à celles déjà prises en faveur des jeunes, durement touchés par la crise sanitaire. En janvier, Emmanuel Macron avait ainsi annoncé la création d’un « chèque psy » pour les étudiants et la mise en place de deux repas par jour à un euro dans les restos universitaires. 

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