Depuis 2017, le Gouvernement agit pour bâtir une agriculture plus durable et attractive

Alors que le salon de l’agriculture aurait dû se tenir à cette période, le Gouvernement agit pour nos agriculteurs et pour offrir aux Français une alimentation saine, durable et souveraine.

1 Sortir de la dépendance aux produits phytosanitaires et accélérer la transition écologique

Depuis le début du quinquennat, notre priorité a été de concilier agriculture et écologie, en sortant progressivement de la dépendance aux produits phytosanitaires. Pour atteindre cet objectif ambitieux, nous avons agi sur différents leviers : la réglementation, les actions incitatives ou encore la séparation du conseil et de la vente de ces produits.

Au-delà des polémiques de ceux qui préfèrent les slogans à la réalité du terrain, les résultats sont là : entre 2018 et 2019, les ventes de glyphosates ont diminué de 35% et celles de produits biopharmaceutiques de 34%.

Nous gardons notre objectif : réduire de 50 % l’utilisation de produits phytosanitaires d’ici 2025. Pour y parvenir, nous allons encore accroître notre soutien au développement de l’agriculture biologique :

  • En renforçant le Fonds Avenir bio de 10 millions d’euros ;
  • En faisant la promotion de la « Haute Valeur Environnementale » (HVE) par la mise en place d’un crédit d’impôt (un objectif de 15 000 exploitations certifiées HVE en 2022 a été fixé dans le plan biodiversité) ;

  • En structurant les filières grâce aux 50 millions d’euros consacrés dans France Relance ;
  • En investissant dans la recherche et l’expérimentation financés par le programme d’investissements d’avenir ;
  • En investissant pour l’achat d’agroéquipements spécifiques (215 millions d’euros d’aides).

Ce soutien massif à la filière bio nous permettra de relever le défi d’une meilleure alimentation, et ainsi d’atteindre notre objectif de 20% des repas en restauration collective composés de produits bio d’ici 2022. 

2 Améliorer le bien-être animal et lutter contre la maltraitance envers les animaux 

La deuxième ambition que nous portons est d’améliorer le bien-être animal.

Plus qu’une aspiration de la société, il s’agit d’un devoir moral sur lequel nous devons encore avancer :

  • En renforçant les contrôles dans les abattoirs ;
  • En créant un Observatoire de la protection animale, qui ouvrira cet été ;
  • En portant notre plan de lutte contre l’abandon des chiens et des chats. 

Avec France Relance, nous déployons des moyens supplémentaires pour relever ce défi à travers :

  • 100 millions d’euros pour renforcer la prévention des maladies animales en élevage ;
  • 100 millions d’euros pour moderniser nos abattoirs ;
  • 20 millions d’euros pour soutenir les animaux abandonnés ou en fin de vie.

 3 Favoriser les nouvelles installations agricoles 

Nous ne pouvons pas envisager notre modèle alimentaire sans nos agriculteurs. C’est pourquoi il est absolument essentiel d’assurer l’attractivité de leur métier et d’attirer une nouvelle génération d’agriculteurs. Cet objectif, nous l’atteindrons :

  • Grâce à la loi « Egalim », promulguée en 2018, qui nous donne les moyens d’agir et de réussir la transition agricole, en revoyant la chaîne de valeur agroalimentaire au profit des agriculteurs ;
  • Grâce à France Relance, et à l’enveloppe d’1,2 milliard d’euros, qui sont en train d’être investis pour des installations modernisées ;
  • Grâce à la sécurisation des aides de la PAC pour lesquelles nous œuvrons depuis 2017.
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