De nouvelles mesures pour le bien-être animal

Vous êtes nombreux à m’avoir interpelée sur l’initiative citoyenne lancée il y a quelques semaines, intitulée « Référendum pour les animaux ».

Les six mesures que comportent ce projet concernent des sujets majeurs, sur lesquels le législateur doit en effet poursuivre ses efforts. Je partage vos préoccupations et suis mobilisée à vos côtés quant à la défense du bien-être animal et quant à la protection des espèces menacées.

Toutefois, les moyens pour y parvenir et améliorer cette situation sont nombreux. Le référendum d’initiative partagée en est une, mais le sujet est déjà arrivé à l’Assemblée nationale, à travers une proposition de loi (PPL) présentée lors de la dernière niche parlementaire du groupe Écologie, démocratie solidarité (EDS).

Certaines des dispositions proposées par ce texte, telles que l’interdiction de l’élevage d’animaux pour la fourrure et l’interdiction des spectacles d’animaux vivants non domestiques, ont été maintenues à la suite du vote en commission. Le texte sera examiné en séance publique à partir du 8 octobre prochain.

Dans le même temps, la ministre de la transition écologique a annoncé plusieurs avancées majeures en faveur de la faune sauvage captive, prises à l’issue de plusieurs mois d’échanges et de concertations avec ONG, représentants professionnels, élus et experts.

Les animaux sauvages doivent être traités dignement, respectés, préservés. Pour accompagner ce mouvement vers une société plus consciente de sa responsabilité vis-à-vis de la nature et des animaux, le Gouvernement a pris des mesures fortes en annonçant :

  • la fin progressive de la présence de faune sauvage dans les cirques ;
  • la fin de la présence d’orques et de dauphins dans les delphinariums ;
  • la fin des élevages de visons pour leur fourrure ;
  • le soutien aux zoos qui améliorent les conditions d’accueil des animaux.

 

Ce changement est important, et il se fera dans le dialogue. Notre volonté est de construire cette transition avec les professionnels concernés, qui seront accompagnés par le Gouvernement ; notamment via une enveloppe dédiée de 8 millions d’euros.

Ainsi, les sujets soulevés par le référendum pour les animaux sont une vraie priorité du Gouvernement et font actuellement l’objet d’une discussion à l’Assemblée nationale.

 

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