Ce que je retiens de la prise de parole du Président Emmanuel Macron mercredi dernier

La loi portant réforme des retraites est définitivement adoptée depuis le rejet, lundi dernier, des motions de censure déposées par les oppositions.
Désormais cette loi doit poursuivre son chemin, le Conseil constitutionnel devant se prononcer sur la conformité de la réforme des retraites à notre Norme fondamentale.

Au cours de l’interview qu’il a accordé mercredi dernier, Emmanuel Macron a repris plusieurs points de la réforme afin de répondre aux inquiétudes légitimes qui se sont exprimées dans la Société.

Le chef de l’État a fait plusieurs annonces de nature à apaiser les vives inquiétudes des Français qui dépassent, nous le savons, le seul cadre de la réforme des retraites : la mise en place d’un dispositif exceptionnel pour associer les salariés aux superprofits des entreprises, mais également un renforcement des droits et des devoirs de bénéficiaires du RSA et l’ouverture prochaine de négociations avec les partenaires sociaux pour faire évoluer les branches professionnelles qui sont actuellement en dessous du niveau du SMIC.

La question de la pénibilité au travail sera également l’un des grands chantiers de ce quinquennat. L’idée est ici de ne plus réparer l’usure professionnelle une fois qu’il est trop tard, mais d’accompagner les personnes exerçant des métiers pénibles vers une reconversion sans attendre l’apparition d’un inconfort chronique dans les gestes du quotidien, voire d’une maladie professionnelle handicapante.

Désormais, et alors que les discussions sur les motions de censure ont démontré l’absence de majorité alternative, il faut aller de l’avant. Il faut continuer d’avancer sur les sujets qui préoccupent les Français.
Des échanges que je peux avoir avec les uns et les autres en circonscription, il est clair pour moi que le cap que nous devons suivre repose sur le triptyque pouvoir d’achat-emploi-écologie.

J’ai la conviction que notre système de retraites a besoin de cette réforme. Je regrette que nous ne soyons pas allés au vote sur ce texte.
Mais je regrette surtout que nous n’ayons pas su, collectivement, convaincre de sa nécessité pour assurer la pérennité de notre système par répartition.

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