La préservation de la biodiversité est un but majeur de notre politique de lutte contre le changement climatique. La Stratégie nationale de la biodiversité pour 2030 trace ainsi le chemin pour enrayer son effondrement car nous sommes à l’aube d’une sixième extinction de masse si nous ne faisons rien.
Cela ne concerne pas que les espèces exotiques, souvent mises en avant, mais tout autant la biodiversité de notre pays, la raréfaction de certaines espèces animales ou encore la diminution des variétés de plantes. C’est donc un problème qu’il faut prendre dans son ensemble et raisonner en écosystème.
Pour prendre quelques chiffres :
- 25% des espèces sont menacées d’extinction dans le monde ;
- Un quart des oiseaux communs a disparu au cours des 30 dernières années ;
- Un million d’espèces animales et végétales pourraient disparaître dans les prochaines décennies.
Cela représente également une menace profonde pour nos sociétés et l’humanité en général.
Nous agissons avec détermination contre cela :
- En atteignant plus de 30% de notre territoire en aire protégée et en soutenant l’idée que ce doit être un objectif mondial ;
- En créant l’Office français pour la Biodiversité, un établissement de l’Etat avec une gouvernance multipartite, qui agit dans les territoires et au niveau national ou international ;
- Avec la création du Fonds vert.
Pour aller plus loin, la Première ministre, Elisabeth BORNE, a présenté de nouvelles mesures issues d’un travail associant l’ensemble des acteurs, citoyens, acteurs territoriaux, experts et parties prenantes et de consultation de plusieurs instances internationales pour articuler l’action de l’Etat autour de 40 mesures et plus de 200 actions, réunies au sein de quatre piliers :
- Réduire les pressions qui s’exercent sur la biodiversité ;
- Restaurer la biodiversité dégradée partout où c’est possible ;
- Mobiliser tous les acteurs ;
- Garantir les moyens de ces ambitions.
Dès le budget 2024, des nouveaux moyens ont été votés. Ce sont ainsi près d’un milliard d’euros qui sera consacré à la biodiversité, en hausse de plus de 250 millions d’euros. Ces crédits touchent tout à la fois à la biodiversité, mais aussi aux sujets liés, comme le Plan eau, le Fonds friche ou le Fonds renaturation.
Cela passe également par un travail en commun de tous les acteurs sur tout le territoire pour que ce défi devienne un enjeu de tous les jours pour les Français. C’est pourquoi la jeunesse doit être particulièrement ciblée avec, notamment d’ici 2030, 10 000 services civiques pour la transition écologique, contre 5 00 seulement aujourd’hui.