Mercredi matin, en commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire nous avons auditionné des représentants de l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire.
Leur audition avait pour but d’éclairer la représentation nationale sur leur rôle et leurs missions sur le sujet précis de l’encadrement et de la mise sur le marché des produits phytosanitaires.
L’ANSES sert l’intérêt général en veillant à notre sécurité sanitaire. Ses missions se résument ainsi : évaluer, connaitre et protéger la santé humaine, animale et végétale.
Elle intervient sur des sujets divers et variés ; de la qualité de l’air et de l’eau, en passant par la recherche sur les produits alimentaires, mais aussi les risques écotoxicologiques des substances actives lorsque les firmes pharmaceutiques demandent une autorisation de mise sur le marché français.
Chaque formule, chaque principe actif est examiné pour déterminer, tant sa pertinence au regard de son efficacité, que les effets secondaires de son utilisation.
Chaque produit phytosanitaire est ainsi testé par les experts scientifiques de l’ANSES pour évaluer ses impacts sur les oiseaux, les mammifères sauvages et d’élevage, sur la faune aquatique, sur les arthropodes, ou encore les organismes du sol, et sur la flore. Sont également analysés les effets toxicologiques de chaque produit sur les êtres humains en tenant compte de toutes les formes d’expositions plausibles. Sont ainsi passées au crible la situation de l’agriculteur qui pulvérise ses cultures, celle des personnes vivants à proximité plus ou moins immédiate des espaces traités, mais aussi le cas de la personne qui se serait perdue dans un champ au moment où a lieu la pulvérisation.
Cette audition m’a, une nouvelle fois, permis de constater l’importance du travail des équipes de l’ANSES qui assurent leur mission de pharmacovigilance avec toute la rigueur scientifique nécessaire à garantir son indépendance.
