Apprentissage : un nouveau record historique en 2020

Longtemps mal perçu, l’apprentissage a le vent en poupe !

Elisabeth Borne, la ministre du travail parle de « résultat historique ».

Malgré la crise sanitaire, l’année 2020 a été une année exceptionnelle pour l’apprentissage : avec près de 500 000 contrats signés en entreprise, un nouveau record a été franchi. Ce sont 140 000 contrats supplémentaires qui ont été signés par rapport à l’année 2019.

Si cette hausse est en partie liée à la réforme de 2018, qui a libéralisé l’apprentissage à la fois sur les conditions d’entrée et sur l’offre de formation, elle est surtout le résultat de la mise en place du Plan Jeunes, les primes représentant plus des 3/4 des contrats signés.

D’un montant de plus de 6,7 milliards €, le plan « 1 jeune, 1 solution » mobilise plusieurs dispositifs visant à faciliter l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi, parmi lesquels une prime à l’apprentissage de 5000 à 8000 € pour l’embauche d’un apprenti jusqu’au 31 mars 2021.

À date, plus de 400 000 demandes de prime ont été déposées par les entreprises.

Malgré l’impact de la crise sanitaire et économique sur ces secteurs, l’apprentissage s’est maintenu dans les secteurs historiques du BTP, de l’industrie et de l’artisanat ; il a également fortement progressé dans les commerces de gros et de détail ainsi que dans les services.

La progression de l’apprentissage en 2020 est tirée par l’enseignement supérieur, et notamment pour partie par les qualifications de niveau bac+2, qui représentent de l’ordre de 22 % des contrats. De nouvelles entreprises ont donc recours à l’apprentissage et de nouveaux profils de jeunes y adhèrent, témoignant d’une meilleure reconnaissance de l’apprentissage dans la société pour permettre de se former à tout niveau de diplôme. Dans deux cas sur trois, les contrats d’apprentissage conclus en 2020 l’ont été dans des sociétés de moins de 50 salariés.

Ce résultat historique est également le reflet de la mobilisation du Gouvernement en faveur de la jeunesse.

C’est aussi un vent d’espoir dans le climat morose de l’emploi, mis à mal par la crise sanitaire.

 

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