Le 26 janvier 2022, le Président de la République a reçu au Palais de l’Élysée les représentants des rapatriés d’Algérie, ainsi que d’autres personnalités concernées par les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la politique mémorielle consacrée à la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie. Cela avec toujours le même objectif : construire à terme une mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie apaisée, partagée, et commune à tous.
Le Président de la République a tenu à reconnaitre dans son discours le caractère impardonnable pour la République du drame de la rue d’Isly du 26 mars 1962, lors duquel des soldats français ont fait feu sur des manifestants exprimant leur soutien à l’Algérie française, et entrainant la mort de plusieurs dizaines d’entre eux. Toutes les archives sur cette tragédie sont désormais consultables et pourrons être étudiées.
Il a également reconnu le caractère tragique de l’exode de 1962 pour de nombreux Françaises et Français, de par son ampleur, sa soudaineté, son impréparation et sa brutalité.
Le Président de la République s’est fixé une mission qui s’inscrit dans le temps long. Il est convaincu qu’il est nécessaire que toutes les mémoires qui jusque-là cohabitaient dans la douleur, dans l’ignorance, voire dans le déni ont vocation à cohabiter un jour ensemble de manière apaisée et commune. Je partage cette ambition. Il faut que nos deux pays y parviennent, pour que l’apaisement laisse place à la douleur.
