Accord international historique sur la protection de la biodiversité en haute mer

Je salue l’accord historique obtenu lors de la 5ème session de négociations intergouvernementales qui s’est tenue au siège des Nations unies à New York du 20 février au 4 mars dernier.

Ce traité historique pour la protection de la biodiversité marine en haute mer ouvre la voie à des avancées essentielles et inédites parmi lesquelles je retiens :
– La création d’aires marines protégées en haute mer ;
– Le renforcement des capacités des États en développement en matière de recherche scientifique et d’aptitude à assurer une bonne gouvernance des aires marines ;
– Un partage juste et équitable des bénéfices de découvertes faites dans les océans, et qui pourraient être déterminantes pour les sciences, les technologies ou la médecine.

Les océans sont l’un des principaux réservoirs de la biodiversité dans le monde, ce sont des puits de carbone essentiels à la régulation du climat et donc indispensables pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique.

Je tiens à saluer la mobilisation française qui a été déterminante pour faire aboutir les négociations et l’engament sans faille de notre pays pour interdire définitivement l’exploitation minière des grands fonds marins.

Le prochain rendez-vous de la conférence des Nations unis sur les océans aura lieu en France en 2025.

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