75e anniversaire de la libération des camps d’Auschwitz-Birkenau

Lundi dernier, le 1er ministre Édouard Philippe assistait aux cérémonies du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.

En décembre 2018, en marge de la COP 24 de Katowice en Pologne, la délégation parlementaire française dont je faisais partie avait aussi visité ce camp. Camp de concentration, camp d’extermination, camp de la mort, camp de l’inhumanité ultime.

Plus d’un million cent mille enfants, femmes et hommes y sont morts.

Entrer à Auschwitz c’est d’abord passer sous cette grille « Arbeit macht frei », « le travail rend libre ». Entrer à Auschwitz, c’est ensuite se recueillir devant le mur de la mort, ce mur si petit, entre les blocks 10 et 11 où des milliers de détenus furent fusillés par un peloton d’exécution.

Entrer à Auschwitz, c’est pénétrer dans ces baraquements, si minces abris s’alignant à perte de vue sur une plaine glaciale, dans lesquels ont tenté de survivre des milliers de déportés, dans la misère et l’horreur.

Chacun d’entre nous se doit de ne pas oublier et de rappeler à tous, ce qui s’y est réellement passé. Chacun d’entre nous doit se lever avec force et détermination face à ceux qui, un jour, voudraient que les femmes et les hommes ne naissent plus libres et égaux, face à ceux qui n’accepteraient pas que nous soyons tous différents.

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