Si l’on cherche la définition du mot « incroyable » dans le dictionnaire, on trouve: « qui n’est pas ou qui est peu croyable par son manque de vraisemblance. »
Quand je regarde 2020, c’est le premier adjectif qui me vient à l’esprit.
Cette année aura été pour chacun d’entre nous, pour la France, pour tous les pays du monde, une année hors norme.
En 2020, le monde s’est arrêté pour faire face à un virus.
De nouveaux mots font désormais partie de notre quotidien: COVID, confinement, gestes barrières, cas contact, taux d’incidence, couvre-feu, pandémie…
Dans son discours du 19 avril, Edouard Philippe, alors Premier ministre prédisait que :«notre vie après le 11 mai ne sera pas celle d’avant le confinement, pas avant longtemps».
Alors faute de revenir à la «vie d’avant» et en attendant de passer à la «vie d’après», nous inventons chaque jour la «vie avec».
A l’heure du bilan de 2020, j’ai une pensée émue pour toutes celles et ceux que le virus a emporté, ainsi que pour toutes les personnes atteintes qui se battent contre cette maladie.
J’éprouve aussi une immense gratitude à l’égard de toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour soigner, pour guérir les patients. Ils ont sauvé des vies, et ils ont permis à notre système de santé de rester debout.
Et puis, je pense sans cesse à celles et ceux qui souffrent, parce que certains se sentent encore plus seuls que d’habitude, que d’autres n’arrivent pas à joindre les deux bouts et à faire trois repas par jour.
Je partage également la frustration des professionnels de la culture, de la restauration désespérément fermés.
La bataille contre la COVID-19 est loin d’être gagnée, et il est toujours de la responsabilité de chacune et chacun d’entre nous de respecter les règles sanitaires afin de faire reculer ce virus.
Que les fêtes de fin d’année nous apportent un peu de répit, qu’elle nous redonnent de l’espoir et du courage pour affronter 2021.
Plus que jamais prenez soin de vous.
Je vous souhaite, de belles fêtes de fin d’année.