Ma question sur la petite hydroélectricité

Mercredi dernier, en Commission conjointes des affaires économiques et du développement durable, Mme Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, était auditionnée sur la place des énergies renouvelables (EnR) dans le mix électrique.

C’est dans ce contexte que je l’ai interrogée sur la place de la petite hydroélectricité dans le mix énergétique français, sujet que je porte depuis le début de mon mandat. Ancrée dans nos territoires et tout particulièrement au Pays basque, cette source d’énergie est une des réponses au réchauffement climatique.

Pas moins de 25 000 moulins à eau pourraient être relancés sur le territoire français. Les projets de petites hydroélectricité sont porteurs d’une forte signification locale et reçoivent un soutien majoritaire des populations, contrairement à d’autres sources d’énergie.

Mais tout ce potentiel est aujourd’hui encore trop souvent bloqué par des freins administratifs.

Rouvrir une petite centrale de production aujourd’hui sur beaucoup de territoires français est une succession d’empêchements de faire qui conduit bien souvent à l’abandon des projets. Or, si nous souhaitons réellement répondre à l’urgence climatique et à la consommation croissante d’énergie, aucune solution de production ne doit être écartée.

C’est pourquoi j’ai interrogé Madame la Ministre Barbara Pompili, sur les actions que le ministère compte mener pour d’un part, faire cesser ces freins administratifs et d’autre part, donner à la petite hydroélectricité la place qu’elle mérite dans notre mix énergétique.

La ministre a rappelé que le ministère avait mis en œuvre plusieurs dispositifs pour encourager le développement de la petite hydroélectricité et notamment favoriser les projets les plus vertueux et respectueux de l’environnement. En effet, l’impact sur les milieux aquatiques et la biodiversité oblige à une réglementation exigeante et proportionnée.

Retrouvez mon intervention ainsi que la réponse de Madame la ministre ici. 

 

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