Electromobilité, quel devenir en Pays Basque d’ici 2050 ?

 

 

Dans le cadre des Rencontres de la mobilité du Pays basque « Mouvements », événement proposé par la Communauté Pays Basque et le Syndicat des Mobilités Pays Basque, et du projet européen EMOBASK, j’ai eu le plaisir d’intervenir sur la table ronde consacrée à l’électromobilité.

Aux côtés de Laurent Irazusta (Iriza E-mobility), Javier Vallejo (D-BUS) et Jean-François Harignordoquy (Groupe Enedis), j’ai abordé les divers enjeux soulevés par ce thème et insisté sur la place de l’électromobilité dans le projet de loi d’orientation des mobilités (LOM).

Transition énergétique, accessibilité de nos territoires, révolution numérique, mais aussi fiscalité et dépenses publiques : le sujet est vaste et mérite toute notre attention.

Le Pays basque, territoire divers par excellence, à la fois urbain et rural, littoral et montagneux, constitue un véritable terrain de jeu des expériences de mobilités existantes et à venir.

C’est pourquoi je me suis pleinement engagée en 2017 dans les Assises de la mobilité, en développant notamment le Plan Vélo. Je poursuivrai mon action tout au long de l’examen du projet de loi d’orientation des mobilités

 

 

La future Loi d’Orientation des Mobilités

 

Depuis septembre 2017, le gouvernement s’est engagé dans une large réflexion en organisant les Assises nationales de la mobilité, puis en élaborant le projet de Loi d’Orientation des Mobilités qui sera prochainement examiné à l’Assemblée nationale.

Le projet de loi prévoit de nombreuses dispositions visant à développer l’électromobilité dans nos territoires, et notamment  de créer un cadre juridique plus stable pour les engins de déplacement personnel électrique, de mettre en place des forfaits « mobilités durables », ou encore d’intensifier le déploiement des bornes de recharge.

Ces objectifs dans une logique étatique issue du Plan Climat 2017 qui envisage l’arrêt des ventes de véhicules thermiques en 2040, et la fermeture des centrales charbon en métropole d’ici 2022.

 

 

 

L’électromobilité : oui, mais pas que…

 

Le sujet de l’électromobilité doit être envisagé dans sa globalité, en prenant en compte l’ensemble du cycle de production, de la fabrication des batteries à la mise en circulation des engins.

Sur ce point, le Président a annoncé une contribution de la France à hauteur de 700 M€ pour le développement d’une filière européenne industrielle de production de batteries. Ce montant permettra de construire un partenariat européen autour d’un consortium franco-allemand. 

Nous devons en tout état de cause rester extrêmement vigilant quant à l’origine et quant aux modes de production de l’électricité.

Notre engagement doit aussi se tourner vers le développement de sources d’énergies alternatives et respectueuses de l’environnement telles que le bioéthanol, le biométhane, le GPL ou le GPN. 

Soulignons enfin qu’au-delà des initiatives gouvernementales et législatives de grande envergure, il existe un foisonnement de projets liés à l’électromobilité, portés par des acteurs locaux. Ces initiatives doivent aussi être soutenues et valorisées, afin d’aborder avec sérénité la transition vers l’électromobilité. 

 

 

L’électromobilité au Pays basque 

 

  • Il existe environ 70 bornes de recharge électriques actuellement implantées sur le territoire (concessionnaires automobiles, grandes surfaces, parkings, initiatives publiques) ;

 

  • J’ai soutenu le choix de la motorisation 100% électrique pour le projet de Tram’Bus, dont la première ligne devrait être mise en service à la rentrée 2019. 

 

  • Il existe depuis quelques années maintenant, des navettes électriques en circulation sur les villes de Bayonne, Anglet et Biarritz. 

 

  • Je me suis battue pour conserver la prime à l’achat de Vélos à Assistance Electrique. On compte près d’une centaine d’aides attribuées depuis ce début d’année. Une expérimentation de vélos à assistance électrique en libre-service est également en cours depuis mi-juillet sur la ville de Biarritz.

 

 

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