Editorial

Philippe Monguillot est décédé vendredi, des suites de la violente agression dont il avait été victime quelques jours plus tôt.

Depuis dimanche soir, je suis, comme beaucoup, bouleversée par ce drame.

Je pense d’abord à lui dont la vie s’est arrêtée si brutalement, si injustement.

Je pense à son épouse et à ses filles, à qui il faudra un courage énorme pour affronter les jours d’après.

Je pense à ses collègues de Chronoplus que j’ai rencontré à plusieurs reprises la semaine dernière, à la détermination qu’il ont de faire vivre notre réseau de transport, de faire rouler leurs bus dans les valeurs défendues Philippe Monguillot jusqu’à y laisser la vie.

La semaine dernière, j’ai été touchée par la dignité de toutes et tous.

La société toute entière au Pays Basque mais aussi partout en France à manifesté son émotion face à cet acte barbare, elle aussi rejeté de façon unanime la violence qui chaque jour s’installe un peu plus, même dans les territoires que l’on pensait épargnés.

Les ministres qui se sont succédés à Bayonne ces derniers jours ont assuré à la famille et aux collègues de Philippe Monguillot le soutien total de l’Etat français.

Dans quelques jours, quand l’émotion sera un peu moins forte, il faudra aussi réaffirmer l’autorité et la faire respecter.

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