Alors que l’avancée des négociations semblait être au point mort, les diplomaties françaises et européennes ont réussi à faire prendre à la COP 28 un virage inattendu pour l’adoption d’un accord entre toutes les parties.
Après s’être réunis plusieurs jours, les représentants des Etats du monde entier, des collectivités et acteurs non étatiques, soit près de 90 000 personnes, une nouvelle ambition, attendue depuis les accords de Paris en 2015, a pu être inscrite dans le marbre des engagements internationaux.
En effet, la 28e Conférence des Parties est parvenue à un consensus actant la nécessaire sortie des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et ainsi respecter l’objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré fixé par l’Accord de Paris.
Au-delà, cet accord acte également le triplement des énergies renouvelables et la reconnaissance du rôle clé de l’énergie nucléaire. La mise en œuvre du fonds « pertes et préjudices » permettra de soutenir dans cet objectif les pays les plus vulnérables.
La France, au travers de l’engagement du président de la République, y a pris une part déterminante en réaffirmant la détermination de notre pays à planifier la fin des énergies fossiles, à sortir du charbon avant 2030 et à aider les pays les plus touchés par le changement climatique, à hauteur de 100 millions d’euros dès l’an prochain.
Dans cet objectif, la France souhaite toutefois aller plus loin avec le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète, feuille de route pour la réforme du système financier international proposée par le président de la République en juin dernier et accepté par plus de 40 Etats à ce jour.
Nous pouvons nous féliciter du rôle décisif que nous avons joué dans la signature de cet accord qui prouve une fois de plus l’engagement sans faille du président de la république en la matière et qui a été salué par de très nombreux acteurs. Avec l’Union européenne, nous avons un devoir d’exemplarité à démontrer et notre pays à de sérieux atouts pour réussir cette transition écologique et contribuer à la lutte internationale contre le réchauffement climatique.